Écrire et marcher, c'est un mode de vie


J’ai écrit plus d’un millier d’articles et de mailings quand j’étais digital nomad.

Et j’avais une méthode de travail simple, agréable et épanouissante, qui s’accordait bien avec mon mode de vie de l’époque.

Le matin, quand je me levais, je m’asseyais dans un café, et j’écrivais un article sur la première idée qui me venait à l’esprit.

Puis, dix ou trente minutes plus tard, quand l’article et le café étaient terminés, je partais faire une balade. Et pendant la balade, je cherchais une nouvelle idée pour l’article suivant.

Dès que le déclic me tombait dessus, je m’asseyais à nouveau dans le premier café venu.

Et là, c’était la même chose : un café ou un jus d’orange, un article, et puis c’était reparti pour de la marche.

Parfois, j’écrivais cinq articles en une après-midi, tout en explorant la ville. Et en marchant beaucoup.

On croit souvent que le métier de créateur est un métier statique, qui demande de rester enfermé chez soi devant un écran. Alors que ça peut très bien être tout l’inverse.

En suivant cette méthode de travail, je marchais dix à quinze kilomètres par jour, parfois même plus de vingt. Je profitais vraiment de mes voyages parce que je passais mon temps à explorer les moindres recoins de chaque ville. Et je ne manquais jamais d’idées, parce que comme chacun le sait, les déclics viennent plus facilement en marchant qu’assis face à un bureau.

C’était même plus qu’une méthode de travail : c’était un mode de vie. Pour quelqu’un qui aime écrire, qui est plutôt solitaire, qui veut remplir sa vie d’aventures et de voyages… c’est probablement la plus belle façon d’occuper ses journées.

Ça permet aussi de vivre une vie bien plus équilibrée que celle de la plupart des digital nomads : on ne reste pas enfermé toute la journée, on est toujours dans un lieu différent, nos sens sont sans cesse stimulés, on est actif physiquement, et on a la certitude de ne jamais être interrompu ni dérangé quand on pense.

Quand j’habitais en Asie du Sud-Est, je passais souvent aussi une partie de mes soirées assis sur une chaise longue, au bord de la piscine d’un hôtel, en écrivant.

L’eau, le calme, la chaleur, tout ça formait une atmosphère propice à l’inspiration. Ces moments étaient magiques, et j’en suis nostalgique aujourd’hui.

Je vis maintenant à la campagne, et je me suis remis à l’écriture. J’ai pour projet d’aménager un chemin sur mon terrain d’un hectare et demi, avec plusieurs bancs et cabanes de jardin sur le parcours, pour pouvoir passer des journées entières à marcher et à écrire, sans quitter mon chez-moi.

La marche et l’écriture vont ensemble. Stephen King, le fameux romancier, disait que lorsqu’il manquait d’inspiration et qu’il bloquait sur un texte, il changeait juste d’endroit. Et ça suffisait pour rallumer la flamme.

Pour quelqu’un qui aime le calme, qui aime penser, qui aime créer et voyager, une vie dans laquelle les journées sont occupées par la marche et l’écriture est une belle option à envisager. C’est une vie saine, épanouissante, riche et bien remplie. Qui peut facilement s’autofinancer.

C’est facile d’essayer : il suffit de commencer aujourd’hui, autour de chez soi.


📷 La photo du jour :

Les montons sont en train de tondre l'herbe.

Un berger passe régulièrement sur mon terrain avec son troupeau : ça rend les chiens complètement fous, mais ça évite une quantité de travail assez énorme...


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